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Retrait du protocole de saisine des citoyens/Ces Etats africains qui fuient la CADHP

Amnesty International, l’organisation non gouvernementale internationale de promotion et de  défense des droits humains vient de lancer une campagne de pétition pour réclamer le droit des citoyens à saisir directement la Cour africaine lorsque les tribunaux nationaux ne parviennent pas à leur rendre justice. Certains pays, notamment le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Rwanda et la Tanzanie sont particulièrement concernés, parce que  ayant retiré ce droit à leurs citoyens. Un énorme recul dans la protection des droits humains constate Amnesty International qui exhorte les uns et les autres à exiger de leurs gouvernants, ce droit.

Le communiqué de Amnesty International est une sollicitation importante qui souligne la nécessité de préserver l’accès à la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples en tant que moyen crucial de garantir la justice et la protection des droits humains sur le continent africain. Cette campagne revendique le droit du citoyen à saisir directement la Cour africaine lorsque les tribunaux nationaux ne parviennent pas à rendre justice, une démarche qui est fondamentale pour la défense des droits humains. Cliquez ici pour signer la pétition : https://www.amnesty.org/fr/petition/your-country-withdrew-your-right-to-seek-justice-at-the-african-court-claim-it-back/

Il est préoccupant de constater que certains pays, notamment le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Rwanda et la Tanzanie, ont retiré la déclaration permettant aux individus et aux ONG de saisir directement la Cour africaine. Cette décision constitue un recul majeur pour les droits humains, car l’accès à la Cour africaine est souvent le dernier espoir de justice pour ceux qui ont été victimes de violations des droits humains ou qui luttent contre l’injustice dans leur pays.

La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples joue un rôle essentiel en tant que branche judiciaire de l’Union africaine, et elle incarne l’idéal de justice pour de nombreuses personnes. Elle vise à renforcer le système de protection des droits humains en Afrique et à promouvoir une culture durable des droits humains sur le continent. Pour de nombreuses victimes, la Cour africaine représente la dernière lueur d’espoir pour obtenir justice.

L’exemple de Norbert Zongo, un journaliste du Burkina Faso dont le cas a été porté devant la Cour africaine, illustre l’importance de cette institution. Sa famille a lutté pendant des années pour obtenir justice au niveau national, en vain. C’est grâce à la Cour africaine qu’une lueur d’espoir est réapparue, conduisant à des condamnations et à la justice pour Zongo et d’autres victimes.

Il est crucial de comprendre que les raisons pour lesquelles un État pourrait s’opposer à ce que la Cour africaine reçoive des plaintes d’individus sont souvent en contradiction avec les principes fondamentaux de l’accès à la justice et de la protection des droits humains pour tous. Cette campagne appelle à un changement positif et à la réintroduction de la déclaration permettant aux particuliers et aux ONG de saisir directement la Cour africaine.

En tant que citoyens engagés, il est de notre devoir de soutenir cette campagne, de demander à nos autorités nationales de rétablir ce droit crucial, et de faire entendre notre voix en faveur de la justice et des droits humains en Afrique. Rejoignons Amnesty International dans cette initiative pour préserver l’accès à la justice et promouvoir la protection des droits humains sur notre continent.

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Votre pays vous a retiré le droit de saisir directement la Cour Africaine. Réclamez-le !

Le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Rwanda et la Tanzanie ont retiré la déclaration permettant aux individus et aux ONG de saisir directement la Cour africaine lorsque les tribunaux nationaux ne parviennent pas à leur rendre justice. C’est un revers pour les droits humains car l’accès à la Cour africaine représente le dernier espoir de justice pour ceux qui ont subi des violations des droits humains et ceux qui luttent contre l’injustice dans leur pays. Agissez maintenant et exigez du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Rwanda et de la Tanzanie qu’ils déposent à nouveau la déclaration permettant aux individus et aux ONG de saisir la Cour.

La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples est la branche judiciaire de l’Union africaine et a été un symbole de justice pour de nombreuses personnes depuis sa création. Il vise à renforcer le système de protection des droits humains en Afrique et à créer une culture viable des droits humains sur le continent. Il représente pour beaucoup le dernier espoir de justice.

Norbert Zongo, un célèbre journaliste d’investigation du Burkina Faso, deux de ses associés et son frère ont été tués en décembre 1998. Les enquêtes de Zongo sur la mort du chauffeur de François Compaoré (le frère du président de l’époque) l’ont potentiellement placé dans le collimateur de hauts fonctionnaires. La famille Zongo s’est battue pour obtenir justice devant les tribunaux nationaux pendant des années, mais l’affaire a été classée sans suite en 2006. La famille de Zongo a saisi la Cour africaine et en 2014, la Cour a rendu un arrêt condamnant le Burkina Faso pour ne pas avoir rendu  justice pour Zongo, et puis elle a ordonné à l’État de verser des réparations financières à la famille du journaliste pour les souffrances psychologiques endurées, ainsi que de reprendre les enquêtes pour retrouver, poursuivre et juger les auteurs du meurtre de Zongo. Ce jugement de la Cour africaine a créé un nouvel espoir de justice pour sa famille et celles des autres. Le Burkina Faso s’est conformé aux ordonnances de la Cour et en 2017, un mandat d’arrêt international a été émis contre François Compaoré.

Cela a été possible parce que le Burkina Faso a déposé la déclaration permettant à la Cour d’accepter les requêtes des individus et des ONG, ce qui a permis à la famille de Norbert Zongo de saisir la Cour.

Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles un État ne voudrait pas que la Cour africaine reçoive des plaintes d’individus.

Toutes ces raisons sont contre l’accès à la justice et la protection des droits humains pour tous.

Le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Rwanda et la Tanzanie ont repris un droit qu’ils avaient déjà accordé à leur population. Ils ont fait un énorme pas en arrière dans la protection des droits humains.

Nous pouvons changer cela.

Rejoignez-nous et exigeons qu’ils nous rendent le droit de saisir directement la Cour africaine.

Exhortez les autorités de votre pays à déposer à nouveau la déclaration permettant aux particuliers et aux ONG de saisir la Cour.

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