Sans faire directement référence à la crise politique au Niger et les prises de positions qui en résultent dans et à travers les médias, le communiqué de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication du Togo n’en est pas moins implicite. La Haac-Togo constate aux travers des productions, «des affirmations gratuites ou mensongères, des déclarations sans preuves, souvent empruntes de mépris, injures ou dérisions».

Le communiqué N° 007 en date de ce 21 Août 2021 de l’instance de régulation des médias au Togo interpelle certains médias sur des dérives constatées ces dernières semaines dans le cadre de l’exercice du métier de journaliste ou d’animateur d’émissions-débats ou dans la conduite d’émissions interactives.
Sans faire directement référence à la crise politique au Niger et les prises de positions qui en résultent dans et à travers les médias, le communiqué de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication du Togo n’en est pas moins implicite ; «De ce fait, les articles et propos des journalistes, animateurs ou leurs invités comportent des affirmations gratuites ou mensongères, des déclarations sans preuves, souvent empruntes de mépris, injures ou dérisions», rappelant entre autres du coup, les dernières polémiques suscitées par une émission d’une télévision en ligne dont des passages indexeraient par de grossières caricatures des chefs d’Etats d’autres pays…
Dans un contexte où son homologue du Bénin a déjà procédé à une prise de mesures conservatoires, largement dénoncées par l’opinion nationale et internationale à l’encontre d’un groupe de presse de droit béninois, la Haac-Togo opte plutôt pour la pédagogie. Lire le communiqué.