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Fake Coup d’État au Bénin: Une manipulation politique en vue de 2026 ?

Le 27 septembre 2024, la nouvelle d’une présumée tentative de coup d’État au Bénin bouleverse l’opinion et entraîne l’arrestation de personnalités comme Olivier Boko et Oswald Homeky. Dans un contexte tendu, Candide Azannaï, président du parti Restaurer l’Espoir, conteste la véracité de cette affaire, qualifiée de  fake coup d’État», et appelle à la libération des détenus. Analyse des discours, des enjeux et des implications de cette affaire à l’approche de l’élection présidentielle de 2026. Le philosophe fait une virée dans l’hémicycle et administre un cours magistral de « grammatique » à qui de droit.

Sous le signe de la manipulation ?

NDLR/L’accusation de coup d’État présumé du 27 septembre 2024 a immédiatement suscité des interrogations. Face à ces événements, Candide Azannaï, ancien ministre et figure influente de l’opposition, remet en question l’authenticité des accusations portées par la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET). Azannaï voit dans cet épisode une tentative de manipulation politique visant à marginaliser des opposants de premier plan à l’approche des élections présidentielles de 2026.

Dans un contexte où des tensions politiques sur la succession de Patrice Talon s’intensifient, cette affaire apparaît pour Azannaï comme une machination destinée à écarter les rivaux potentiels, en particulier ceux soutenant la candidature de Boko, un allié influent de Homeky et potentiel candidat de la coalition pour 2026.

Louis Vlavonou et l’art du discours : un doute bien présent

Le discours du président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou, prononcé le 24 octobre 2024, adopte un ton prudent et mesuré. Utilisant des expressions au conditionnel, telles que « C’eût été vrai », Vlavonou semble, selon Azannaï, émettre des réserves face à la réalité des accusations. Ce choix linguistique, qui évoque l’hypothèse plus que l’affirmation, témoigne pour certains d’un scepticisme implicite, une manière pour Vlavonou de prendre ses distances vis-à-vis des conclusions de la CRIET.

La grammaire de son discours, soulignée par Azannaï, reflète selon lui une certaine ambiguïté. En utilisant le conditionnel, Vlavonou semble insinuer que le coup d’État pourrait bien n’être qu’une hypothèse, une fiction politique orchestrée pour affaiblir des opposants. Cet usage du conditionnel, rare dans des discours d’une telle gravité, pourrait indiquer une forme de doute, voire une critique voilée des intentions derrière cette affaire.

La liberté d’expression en péril : l’omerta en marche ?

Au-delà du simple doute, Vlavonou avertit des dangers de restreindre le débat public en invoquant « la compétence exclusive du judiciaire » et « le respect de la séparation des pouvoirs ». Cette référence à l’omerta potentielle dans l’espace public amène Azannaï à s’interroger : les autorités sont-elles en train d’étouffer toute opposition ou critique sous couvert de légalité ?

Pour Azannaï, cet argument pourrait être une façon de légitimer un silence forcé sur des sujets délicats, empêchant les citoyens et les représentants politiques d’exercer leur droit d’expression. Il voit dans cet appel au silence une menace directe pour la liberté de parole au Bénin, et appelle à une mobilisation contre cette tentative de contrôle de l’opinion publique. Le risque, selon lui, est de voir l’espace public se réduire à une chambre d’écho favorable au pouvoir, où la dissidence est systématiquement criminalisée.

La rhétorique de l’amour : un message apaisant ou un écran de fumée ?

Vlavonou surprend encore en évoquant un message biblique d’amour et de pardon, se référant au « livre le plus lu au monde » pour appeler à la réconciliation. Cette incursion spirituelle, peu habituelle dans le discours politique béninois, pourrait être interprétée comme un appel à l’apaisement face aux tensions politiques croissantes. Azannaï, cependant, voit cette rhétorique comme une manœuvre destinée à détourner l’attention du public de l’enjeu réel, à savoir une instrumentalisation de la justice pour neutraliser les opposants.

Pour Azannaï, cet appel à l’amour et au pardon pourrait servir de paravent aux intentions réelles du pouvoir. En prônant une « thérapie de l’amour », Vlavonou tente peut-être d’imposer une image d’unité nationale et de paix, alors même que la réalité politique se teinte de manœuvres d’élimination systématique de candidats gênants. Cette rhétorique pourrait en effet brouiller les lignes, en masquant des motivations électorales derrière un discours de réconciliation.

La crise de succession : un contexte explosif

La rivalité pour succéder à Patrice Talon en 2026 est au cœur de cette affaire. La mise en avant d’Olivier Boko par des mouvements de soutien comme « OB 2026 » et le soutien public d’Homeky à sa candidature ont alarmé le pouvoir. Talon, désireux de garder le contrôle sur le processus de succession, aurait selon Azannaï cherché à marginaliser ses concurrents. Le limogeage d’Homeky du gouvernement, suivi de son arrestation, pourrait illustrer cette volonté de limiter les ambitions de ceux qui pourraient menacer les plans de la coalition au pouvoir.

Dans ce contexte, l’accusation de coup d’État contre Boko et Homeky prend des allures de tentative de dissuasion. En les écartant de la scène politique, le pouvoir se garantit une concurrence moins féroce. Les tensions sont palpables, et pour Azannaï, l’affaire du coup d’État n’est rien d’autre qu’une machination visant à asseoir le contrôle de Talon sur sa propre succession. La crise du dauphinat devient ainsi un terrain miné, où chaque acteur politique tente de consolider ses positions, parfois au prix de manœuvres opaques.

Un coup d’État imaginaire ? La question des preuves

Les preuves de ce prétendu coup d’État demeurent rares et floues. Pour Azannaï, le manque d’éléments tangibles, comme l’absence de préparation matérielle ou militaire, rend l’accusation peu crédible. Selon lui, la présence du seul colonel Dieudonné Tévoedjré dans ce dossier est insuffisante pour appuyer l’hypothèse d’un complot militaire sérieux.

L’argument avancé par la CRIET, qui repose en grande partie sur des affirmations non corroborées, alimente le scepticisme. Azannaï rappelle que sans la participation active de militaires de haut rang, un coup d’État serait impossible. Pour lui, cette affaire est une construction politique visant à manipuler l’opinion publique et justifier l’arrestation de rivaux potentiels. Cette absence de preuves concrètes, associée aux incohérences relevées dans les accusations, nourrit l’idée d’un coup d’État « virtuel » plus que réel.

Vers un non-lieu ou un classement sans suite ?

Au vu de l’absence de preuves et de l’ambiguïté du discours officiel, certains analystes, dont Azannaï, anticipent un non-lieu pour cette affaire. Le précédent du « coup d’État » présumé de 2013, dans lequel Patrice Talon avait été accusé puis acquitté, renforce cette hypothèse. Azannaï y voit une répétition de l’histoire, où le pouvoir utilise des accusations de putsch pour écarter les opposants avant de voir l’affaire s’éteindre faute de preuves.

Pour l’ancien ministre, maintenir cette accusation sans fondement solide pourrait gravement entacher l’image de la justice béninoise. Il appelle donc à une résolution rapide et juste de cette affaire, afin de restaurer la confiance des citoyens dans les institutions judiciaires. À l’approche des élections, le risque est grand de voir cette affaire ternir la scène politique et renforcer les divisions au sein du pays.

Vers une mobilisation populaire pour la démocratie

L’affaire du coup d’État du 27 septembre 2024 expose la fragilité de la démocratie béninoise, prise en étau entre des ambitions politiques exacerbées et une justice instrumentalisée. Les appels à la vigilance de Candide Azannaï trouvent un écho dans la société civile, qui craint que cette affaire ne serve de prétexte à des restrictions de liberté d’expression et à des dérives autoritaires.

À l’approche des échéances électorales, l’opinion publique et les organisations internationales devront redoubler de vigilance pour garantir le respect des principes démocratiques. Le Bénin se trouve aujourd’hui à un carrefour critique, où chaque décision dans cette affaire pourrait marquer un tournant pour l’avenir politique du pays.

LA DECLARATION DE Candide A M AZANNAÏ, 

FAKE COUP D’ÉTAT DU 27 SEPTEMBRE 2024 : APPEL À L’ABANDON IMMEDIAT DE TOUTE POURSUITE JUDICIAIRE ET À LA MISE EN LIBERTÉ SANS DÉLAI DES OTAGES POLITIQUES OLIVIER BOKO, OSWALD HOMEKY ET CONSORTS …

Partie 1 : CONTEXTE ET GRAMMATIQUE DU DISCOURS  DE LOUIS G. VLAVONOU 

Vous avez souhaité ma lecture à propos de la déclaration le jeudi 24 octobre 2024 de Louis VLAVONOU au sujet de l’affaire de coup d’État du 27 septembre 2024.

J’ai noté trois centres d’intérêt entre autres dans l’Allocution de Monsieur Louis VLAVONOU à l’Ouverture solennelle de la 2e Session ordinaire de l’Année 2024 de ce qui tient lieu ce temps – ci, d’Assemblée Nationale au BÉNIN. 

1 – L’hypothétique coup d’État du 27 septembre 2024  à l’aune de la grammatique du discours de VLAVONOU. Le morceau que j’ai choisi est : « C’eût été vrai que notre institution parlementaire n’existât plus et son président mis aux arrêts et vous autres députés mis au chômage.».

2 – Il est également nécessaire d’examiner le risque d’atteinte à la liberté d’expression par l’instauration de l’omerta dans l’espace public sous le prétexte de l’évocation « de la compétence exclusive du judiciaire » et du « respect de la séparation des pouvoirs… »…

3 – La portée politique de l’appel à la thérapie de l’amour par un cacique de la Gouvernance du pardon comme péché en politique avec  l’examen des propos suivants de Louis VLAVONOU : 

«  Nous sommes là devant un abîme, celui où le cœur de l’homme en mal de relation d’amour ne peut que hurler sa souffrance dans une violence destructrice envers l’autre, envers lui-même. Vous allez certainement me demander ce que je propose face à ce constat amer. Ma proposition est tirée du livre le plus lu au monde. Face à la haine, c’est l’amour … »

Je pense que l’exploration attentive de ces passages tirés de l’allocution sus indiquée de Louis VLAVONOU permettra à chacun de se faire sa propre opinion et fournira des raisons de se convaincre que Olivier BOKO n’est qu’un otage politique. Lui et ses compagnons d’infortune de la folle nuit du 23 au 24 septembre 2024, sont bel et bien des otages politiques mis sous chantage en échange de leur renonciation à ne pas être candidat aux élections Présidentielles et législatives de 2026. 

Examinons à nouveau frai, les faits pour en tirer toutes les conséquences éthiques et politiques. 

CONTEXTE, RAPPELS  PRÉALABLES: 

Je rappelle que Monsieur Louis VLAVONOU du haut du perchoir de l’Institution parlementaire réagissait officiellement à la déclaration en date du 25 septembre 2024 du Procureur spécial de la CRIET, la fameuse Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme au sujet  » du déjouement le 23/24 septembre 2024 du prétendu putsch du 27 septembre 2024. »

Un coup d’État militaire clé en main pour la perpétration de laquelle le Colonel Dieudonné TEVOEDJRE aurait été en vain entrepris par Oswald HOMÉKY ; une entreprise aux dires du Procureur spécial qui serait pour le propre compte de Oswald HOMÉKY et pour le compte de Olivier BOKO. 

Je rappelle également  trois choses à propos de la crise du dauphinat qui faisait  rage au sein du pouvoir déviant dit de la rupture. 

La première : le Ministre HOMÉKY était en rébellion déclarée contre  l’hostilité ostentatoire à la suscitation  de candidature affichée par Patrice TALON qui l’avait officiellement tancé en le limogeant du Gouvernement. 

La seconde : Oswald HOMÉKY avait déclaré Monsieur Olivier BOKO comme le meilleur au sein de la rupture parmi tous les prétendants à la succession de Patrice TALON en 2026. 

La troisième : on note dans un tel contexte le déploiement toutes voiles tendues d’une kyrielle de mouvements politiques sous l’étendard « OB 2026 » et qui appelaient à cor et à cri à l’acquiescement de Olivier BOKO aux appels à sa candidature aux élections Présidentielles de 2026. 

Monsieur Olivier BOKO, en réponse par contre, signe une indifférence publique qui visiblement embarrasse et déconcerte toute la stratégie officielle au sommet du pouvoir déviant dit de la rupture. 

Telle est l’atmosphère dans laquelle  est survenue la déclaration du Procureur spécial de la CRIET informant  la presse le 25 septembre 2024 du  » déjouement le 24 septembre 2024 du prétendu putsch du 27 septembre 2024. »

L’HYPOTHÉTIQUE COUP D’ÉTAT EN QUESTION ? 

J’envisage dans ce chapitre de soumettre à une grammatique sommaire l’écrit de Louis VLAVONOU. 

En effet, le mode d’expression auquel recourt un locuteur concourt au dévoilement de certains de ses impensés et contribue à une meilleure lisibilité de ses prises de position. 

La grammatique de l’expression du locuteur permet des indices qu’essaie de passer sous silence ce locuteur. C’est un phénomène qui s’observe quand ledit locuteur affronte intérieurement des difficultés pour donner un sens au courage et à la dignité de son discours à cause de sa conscience de la délicatesse politique de la circonstance, des pressions ou entraves dissimulées contre la pleine affirmation de son libre arbitre. 

Le recours au mode conditionnel et à une forme qui s’assimile au mode subjonctif dévoile  » la position qui serait enfouie  » de Louis VLAVONOU relativement au supposé coup d’État dont j’avais traité la virtualité et l’inobjectivité dans d’autres de mes prises de position publiques. 

En effet, l’expression « C’eût été vrai » traduit sémantiquement  un irréalisé, une irréalité, une hypothèse réfutée et rejetée dans l’utopie, dans le champ fantomatique de l’incertain. 

Cette forme utilisée à dessein par Monsieur VLAVONOU et surtout à l’écrit va au-delà du doute et exprime la négation. 

Nous sommes dans l’expression écrite qui correspond au conditionnel passé deuxième forme du verbe « être » et qui a valeur de son plus-que-parfait du subjonctif. 

Tout le monde sait que le mode subjonctif est  celui du virtuel et le conditionnel généralement celui de l’hypothèse, de la supposition, de l’imaginaire. 

Ne sommes- nous pas avec Louis GBÈHOUNOU VLAVONOU dans le registre de l’émotion, de l’incertitude et in fine du doute conclusif d’une négation ? 

La logique discursive conclurait à la preuve par récurrence, par absurde du fait que l’absence de la conséquence emporte la preuve de l’inexistence de la cause. C’est ce que signifie l’expression « C’eût été vrai ». 

Il se dégage de ce qui précède que Monsieur Louis VLAVONOU officiant en qualité de Président de l’Institution parlementaire a émis non seulement un doute mais a tranché que le coup d’État est faux parce que ce qui est vrai est que l’Assemblée Nationale vaque à ses obligations habituelles. 

Cette expression de VLAVONOU traduit à quel point le récit du Procureur spécial est bien loin de mettre en lumière les causes d’une conséquence inexistence. 

Le problème au sujet de l’hypothèse du coup d’État clé en main du 27 septembre 2024 est l’inintelligence approximative qui cherche à l’imposer, à le faire admettre par l’opinion publique pour forcer le dispositif judiciaire en place à valider une supercherie politique. 

Pourtant, il y a sa virtualité, parce qu’il est  non objectivé. Son illogisme, parce que deux civils ne peuvent jamais faire un putsch sans le concours au moins d’un militaire. L’inexistence d’un acte matériel dans le champ immédiat d’une atteinte à la sécurité et à la sûreté de l’État, à l’Autorité de l’État.

Je dis et je le redis, le Colonel TEVOEDJRE est le seul opératif et le seul militaire dans ce mystère quand on parle de coup d’État militaire du 27 septembre 2024. (Cf. La déclaration du Procureur spécial) 

Tant et aussi longtemps que le Colonel TEVOEDJRE résiste à un compte bancaire de X millions ( non encore élucidé à cause du démenti public du Groupe NSIA ) et rembarre HOMÉKY avec 1 Milliard 500 Millions de CFA ( médiatisé par diapositive du Procureur spécial ) après la prestation de la Brigade Criminelle en sa présence au domicile de ce même HOMÉKY, il n’a jamais été ni comploteur ni conspirateur de ce dit coup d’État. 

La posture réfractaire du Colonel TEVOEDJRE l’auto-exclut de facto  de toute résolution en vue d’un putsch et rend de ce fait  impossible toute idée d’un complot sérieux, effectif, intègre et fondé en secret avec lui. 

Aucun complot à agir à l’effet de la commission d’un coup d’État n’a existé entre le Colonel TEVOEDJRE et le Ministre HOMÉKY. 

Pourquoi ? 

À cause de la vacuité de la déclaration du Procureur spécial à propos d’éléments constitutifs de complot aux termes de la définition qu’en donne l’Article 194 du Code pénal. 

C’est justement ce qui lève le voile sur l’immaturité de cette sordide affaire de prétendu coup d’État ou de complot en vue d’un coup d’État. 

L’inexistence d’une résolution concrétisée par un acte matériel quelconque saute à l’œil puisque le référant opératif y a opposé une résistance allant jusqu’à la dénonciation préventive à en croire la déclaration en date du 25 septembre 2024 du Procureur spécial de la CRIET. 

Où est donc alors le coup d’État de septembre 2024 ? 

Juste au mode conditionnel passé 2e forme soit au plus-que-parfait du subjonctif selon la grammatique des propos de Louis VLAVONOU. 

Du bluff hypothétique et virtuel tout simplement juste pour des dividendes politiques et affairistes au mode indicatif que le pouvoir déviant dit de la rupture manœuvre au présent et au futur avec pour toute raison les échéances électorales et politiques de 2026. 

Ainsi j’ai lu et compris Louis VLAVONOU au moyen de la grammatique de son langage, ce prétendu coup d’État est un fake putsch. 

RIEN DE NOUVEAU SOUS LE SOLEIL POLITIQUE AU BÉNIN : 

Grossomodo, cette histoire de coup d’État clé en main de septembre 2024 s’inscrit dans le même registre que le coup d’État frappé des Ordonnances de non-lieu de février 2013 pour lequel Patrice TALON était le présumé cerveau et le Colonel Bako MEGOUNGNAN alors Chef d’État-major de l’Armée de Terre,  le livreur opératif. 

C’est la même trame de 2013 qui se déroule et il faudra pour s’en convaincre,  lire simplement Angelo D. HOUSSOU dans son livre Je ne suis pas un héros. AFFAIRES TALON ( Page 49 et 50 ).

Ce qui est frappant c’est comment en 2013, le Colonel MEGOUNGNAN a expliqué les pressions exercées par lui sur le Commandant Pamphile ZOMAHOUN pour l’allécher, lui extorquer des éléments de preuves tangibles à charge qui se laisse bien implicitement lire en 2024 entre le Colonel TEVOEDJRE et le Ministre HOMÉKY à la première lecture de la déclaration du Procureur spécial sus évoquée. 

Le cas actuel du Colonel TEVOEDJRE me fait bien penser au récit du coup d’État de 2013 tel que relaté par le Juge Instructeur A. D. HOUSSOU ( op.cit.  page 51 )

LE SORT DU COUP D’ÉTAT MILITAIRE CLÉ EN MAIN DU 27 SEPTEMBRE 2024 : 

Toutes les strates de notre système judiciaire avaient confirmé les Ordonnances de non-lieu prises en 2013 par le Juge Angelo D. HOUSSOU (op.cit IVe Partie. Pages 105 à 141). 

Le sort du coup d’État clé en main de septembre 2024  est tributaire de sa  virtualité et de l’inexistence d’aucun complot susceptible de le fonder à moins de s’en remettre au mode conditionnel ou  subjonctif  de Louis VLAVONOU. 

Sauf à être zébré par une main invisible sélective, c’est-à -dire intéressée qui finira ce faisant par honnir et les autorités judiciaires béninoises et discréditer toute l’Institution Justice du BÉNIN,  le sort de cette abracadabrante affaire de coup d’État hypothétique et virtuel du 27 septembre 2024 ne sera pas un mystère. 

En l’état de la déclaration du Procureur spécial de 25 septembre 2024, ce dossier doit s’arrêter à un non-lieu ou à un classement sans suite. (op.cit. pages 121 et 133 ).

NB : La suite à la Partie 02 à suivre dans la prochaine publication sur cet espace Facebook le jeudi 07 novembre 2024 à partir de 15 heures précises de COTONOU – RÉPUBLIQUE DU BÉNIN.

Candide A M AZANNAÏ, 

Président du Parti Restaurer l’Espoir ( RE )

Coordinateur National de la Résistance Nationale, 

Ancien Ministre Porte Parole du Gouvernement, 

Ancien Ministre Délégué Chargé de La Défense Nationale.

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