Les officiers supérieurs et subalternes (venus d’un peu partout du Bénin), astreints aux stages sur les sites d’Allada, Abomey…viennent d’apprendre ce jour-même par leur hiérarchie, qu’ils en ont jusqu’à demain mercredi 21 septembre 2022 pour libérer les dortoirs à eux précédemment octroyés et se frayer d’autres gîtes où bon leur semblera. Les démarches entreprises par les stagiaires pour obtenir un moratoire jusqu’à jeudi auprès du DENBAP (Directeur de l’Ecole Nationale des Brigadiers et Agent de Police) n’ont hélas pas prospéré.Ces dizaines de cadres de la police républicaine venus des quatre coins du pays n’en reviennent toujours pas, ne sachant à quels saints se vouer. Un parcours de combattant, voire un véritable exercice de rodéo pour ces stagiaires.
Ce nouveau coup de théâtre ne fait qu’en rajouter à une série de situations que nous avions révélées depuis la semaine dernière (cf. www.ladepeche.info) et qui agite la maison police.
En effet, sur son site internet, le journal a exposé les tenants et aboutissants de la confusion qui s’est installée suite à la fusion des deux corps, (ex gendarmerie et ex police). Un coin de voile y avait été également levé sur certaines pratiques qui n’étaient pas de nature à honorer l’institution, dans le cadre de l’organisation des stages de formations qui se déroulent en ce moment sur les sites d’Allada, Abomey et…
Nous avions révélé que la réfection des salles de cours, de la cuisine, les travaux de plomberie, jusqu’à l’achat de craie pour écrire au tableau n’ont été possibles que par les contributions financières des stagiaires. Mieux, l’équipement de la salle de cuisine avait nécessité la bagatelle de deux millions (2 millions) de francs sortis des poches des stagiaires.
Les frais de restauration quasiment imposés à 3500 F par personne et par ont été précipitamment supprimés suite à notre papier.
Aussi, note-t-on, depuis la publication de ces informations, un véritable branle-bas. Bien évidemment, la priorité d’une certaine hiérarchie au lieu d’être orientés dans la correction des faits allégués à plutôt consisté depuis, dans une recherche effrénée de ceux de ces officiers supérieurs et subalternes qui auraient commis le « crime » d’avoir « renseigné » votre journal.
Des manœuvres d’intimidation à l’endroit de ces officiers supérieurs et subalternes en formation pour les contraindre à apposer leur signature au bas d’un document antidaté afin de faire passer pour volontaire et consentie, l’option d’une contribution individuelle de 3500 F/jour pour la restauration. Alors que cette décision de la hiérarchie avait été initialement imposée au stagiaires qui avaient en son temps, souhaité un peu d’assouplissement.
Notre dernier article révélateur des conditions de vie et de travail de ces officiers astreints a déclenché un branle-bas au sein d’une certaines hiérarchie de la police Républicaine aux abois. Après avoir vainement tenté de découvrir les ramifications par lesquelles ces informations seraient parvenues à la rédaction de « La Dépêche Afri-Info », tout est désormais mis en œuvre pour faussement démontrer à l’opinion, que les officiers et subalternes en stage auraient librement, par document écrit et signé, consenti à certaines contributions financières, telles les 3500 F pour la restauration, les 2 millions cotisés pour l’achat d’ustensiles devant servir à la salle de cuisine. Le but recherché étant entre autres de discréditer les révélations du journal LA DEPECHE et faire croire aux plus hautes autorités, que tout baigne.
Ce qui se passe en ce moment n’honore en rien notre République et ce n’est sûrement pas de cette police républicaine que nous voulons.
Messieurs de la hiérarchie de la police républicaine, décompressez s’il-vous-plaît…
Par AtaviDjo