L’abbé Arnaud Éric Aguénounon, ordonné prêtre en 2011 pour l’archidiocèse de Cotonou, est bien plus qu’un simple religieux. Formateur, intellectuel, et écrivain, il incarne une figure majeure du clergé catholique béninois, avec un engagement profond pour les droits humains, la justice sociale, et le bien-être des populations les plus vulnérables. Revisitons son parcours, ses contributions intellectuelles et sociales, et son impact sur la société béninoise et au-delà.
L’abbé Arnaud Éric Aguénounon a construit un parcours alliant excellence académique et engagement spirituel. Diplômé en théologie, sciences de l’éducation et relations internationales, il a enrichi sa formation en philosophie politique à l’Université de Bourgogne en France. Cette double expertise, religieuse et séculière, lui permet d’analyser en profondeur les défis sociaux et politiques contemporains. En tant que directeur des études au Séminaire Propédeutique Saint-Joseph de Missérété, il forme les futurs prêtres en les sensibilisant aux enjeux sociaux actuels. Sa vocation pédagogique dépasse le cadre religieux pour encourager une réflexion critique et une responsabilité citoyenne. Il met en avant l’éducation comme moteur principal du développement humain et spirituel. Convaincu que la foi doit s’incarner dans l’action, il inspire une génération de leaders religieux et sociaux. Loin de se cantonner aux dogmes, son approche intègre une compréhension globale des problématiques de son époque, faisant de lui une figure emblématique du clergé béninois.
L’abbé Aguénounon et l’IAJP
En tant que directeur de l’Institut des Artisans de Justice et de Paix (IAJP), l’abbé Aguénounon poursuit une mission ambitieuse : promouvoir la doctrine sociale de l’Église catholique et encourager la justice et la paix. Sous sa direction, l’IAJP s’est distingué par des programmes novateurs.
L’enseignement des valeurs chrétiennes et citoyennes dans 193 écoles béninoises a touché près de 47 000 jeunes, formant une nouvelle génération de citoyens responsables. En parallèle, la formation des agents pastoraux, religieux et laïcs renforce leur capacité à aborder les enjeux sociaux contemporains. Enfin, l’organisation de symposiums et de conférences favorise le dialogue et la réflexion collective sur des problèmes cruciaux.
L’abbé Aguénounon voit l’IAJP comme un levier pour transformer la société. Il mise sur une approche holistique, combinant éducation, spiritualité et action sociale. Sous son impulsion, l’institut continue de rayonner, devenant une référence non seulement au Bénin, mais aussi à l’échelle internationale.
Une théologie de la libération à l’africaine ?
La « théologie de la libération » prônée par l’abbé Aguénounon – même s’il se refuse d’être de ce courant – s’ancre dans les réalités africaines. Inspiré par les figures de Martin Luther King Jr. et Desmond Tutu, il adapte cette approche aux problématiques béninoises, notamment la pauvreté, la corruption et les inégalités sociales. Pour lui, la foi ne peut être dissociée de l’engagement social et politique. Cette vision se reflète dans ses écrits, où il dénonce les injustices systémiques tout en appelant à un éveil des consciences. Dans son ouvrage Le pouvoir du déni, il critique les dérives autoritaires tout en proposant des solutions fondées sur les valeurs chrétiennes et citoyennes.
Loin d’être une théorie abstraite, cette théologie s’incarne dans l’action quotidienne de l’abbé Aguénounon. Il prône une Église engagée, non seulement comme guide spirituel, mais aussi comme acteur de transformation sociale. Cette approche résonne particulièrement dans un contexte où les inégalités sont exacerbées. En mobilisant la foi comme moteur de justice et de solidarité, il contribue à redonner espoir aux populations marginalisées.
Un modèle de proximité avec les populations
L’abbé Aguénounon incarne un modèle rare de proximité avec les populations qu’il sert. Contrairement à certains leaders religieux perçus comme éloignés des réalités du quotidien, il témoigne d’une profonde empathie et simplicité. Un témoignage marquant est celui de Raymond Hounsou, qui souligne : « Arnaud Éric Aguénounon reste le seul prêtre avec qui j’ai mangé à la même table alors qu’il ne me connaissait pas. »
Ces gestes, apparemment anodins, révèlent une humilité et une proximité sincères qui renforcent son impact pastoral. En partageant le quotidien des plus démunis, il démontre que la foi doit être une expérience vivante et accessible. Cette proximité rappelle l’engagement de figures comme Mère Teresa, qui voyait dans chaque action simple un moyen de manifester l’amour de Dieu. Pour l’abbé Aguénounon, la dignité humaine est centrale. Sa manière d’être à l’écoute et de vivre au plus près des populations marginalisées renforce son rôle comme vecteur de changement social. Il prouve que la foi, pour être significative, doit être enracinée dans des gestes concrets et solidaires.
Contributions littéraires et philosophiques
L’abbé Aguénounon est un auteur prolifique, dont les travaux explorent les tensions entre spiritualité et politiques publiques. Ses écrits, tels que Lumière sur les racines organiques des peurs au Bénin et La soif du pouvoir, abordent les défis sociopolitiques et éthiques du Bénin. Ces ouvrages, ancrés dans une analyse rigoureuse, interrogent les structures de pouvoir et leurs impacts sur les citoyens.
Son ouvrage phare, Le pouvoir du déni, critique les mécanismes de musellement des libertés au nom du développement. En exposant les contradictions des politiques autoritaires, il incite les citoyens à réclamer une gouvernance plus transparente et inclusive. Les écrits de l’abbé Aguénounon transcendent le cadre religieux pour devenir des outils de réflexion et de mobilisation.
Chaque publication reflète sa volonté de relier la foi aux questions sociales. Il considère que la spiritualité doit nourrir une éthique de responsabilité envers la société. En élargissant le dialogue entre religion et politique, il contribue à redéfinir le rôle du clergé dans un monde en constante évolution.
Une critique lucide du capitalisme et de ses conséquences
L’abbé Aguénounon offre une critique sans complaisance du capitalisme qu’il qualifie de « violent ». Selon lui, ce système exacerbe les inégalités sociales et confisque les ressources essentielles au développement humain. Il met en lumière les conséquences d’une économie centrée sur la rente, qui épuise les terres et esclavagise les travailleurs.
Dans ses discours, il déplore que les indicateurs macroéconomiques soient privilégiés au détriment du bien-être des citoyens. Pour lui, un modèle de développement véritable doit placer l’homme au centre. À cet égard, il insiste sur l’éducation comme pilier essentiel, affirmant que : « L’homme est toujours la pierre angulaire de l’évolution d’une civilisation. »
Sa critique va au-delà des mots. Il appelle à une action concrète pour réduire les inégalités et promouvoir des politiques équitables. Pour l’abbé Aguénounon, une économie juste repose sur des valeurs humaines plutôt que sur des chiffres brillants mais déconnectés des réalités.
Comparaisons avec des figures emblématiques
Les contributions de l’abbé Aguénounon rappellent, toutes proportions gardées, celles de grandes figures religieuses mondiales comme Desmond Tutu, Martin Luther King Jr., et l’abbé Pierre. Comme ces précurseurs, il allie foi et militantisme social pour dénoncer les injustices systémiques.
À l’image de Monseigneur Óscar Romero, il donne une voix aux « sans-voix » et s’attaque à des problèmes sociétaux complexes avec courage et conviction. De même, sa proximité avec les populations vulnérables rappelle l’humilité de Mère Teresa, qui voyait dans chaque personne démunie une image du Christ.
Cependant, son approche unique réside dans l’adaptation de ces valeurs universelles au contexte béninois et africain. Il met l’accent sur la responsabilisation des citoyens et sur l’importance d’une Église enracinée dans les réalités locales. Ce parallèle avec les figures mondiales renforce son statut de leader moral et spirituel au Bénin, tout en inspirant au-delà des frontières nationales.
Une voix prophétique pour un Bénin plus juste
L’abbé Aguénounon est souvent décrit comme une « voix prophétique ». Il critique ouvertement la concentration du pouvoir et appelle à une décentralisation effective pour une meilleure gouvernance. Son engagement s’inscrit dans la lignée de l’encyclique Populorum Progressio, qui affirme que « le nouveau nom du développement, c’est la paix ».
Son discours ne se limite pas à la critique. Il propose des solutions concrètes basées sur les valeurs de justice équitable, de responsabilité citoyenne et de solidarité. En tant que prêtre, il s’appuie sur les enseignements de l’Église pour promouvoir une société où chaque individu a un rôle à jouer.
Ses interventions publiques et ses écrits résonnent au-delà du cadre religieux, inspirant une nouvelle génération d’acteurs du changement. Son appel à l’unité et à la justice fait de lui une figure incontournable pour un Bénin en quête de réforme et d’équilibre.
Un impact durable
L’abbé Arnaud Éric Aguénounon laisse une empreinte indélébile sur le Bénin et au-delà. Par son engagement dans la théologie de la libération, ses contributions intellectuelles et son leadership au sein de l’IAJP, il incarne une vision unique de la foi comme moteur de transformation sociale.
Son travail a démontré que la spiritualité peut être un levier puissant pour surmonter les injustices et bâtir une société plus équitable. Dans un monde en constante mutation, l’abbé Aguénounon demeure une source d’inspiration pour tous ceux qui aspirent à un avenir meilleur. Il rappelle que la justice, la paix et la dignité humaine sont les fondements essentiels d’une civilisation durable.
Invité de l’émission « Le Bon Citoyen »
Sur le plateau d’Eden TV, l’Abbé Arnaud Éric Aguénounon, invité de l’émission « Le Bon Citoyen », s’est exprimé sur le thème : « Peuples et développement : Quel engagement pour la paix ? », aux côtés de l’expert en questions culturelles Ousmane Alédji. Cette émission a offert un cadre unique pour explorer les réflexions profondes de ce prêtre catholique engagé, dont la vision et les actions rappellent, dans une certaine mesure, les figures emblématiques telles que Martin Luther King Jr., Desmond Tutu ou encore l’abbé Pierre. Retour sur un moment d’échange riche en enseignements et porteur d’un message universel de justice et de paix.
Avez-vous le sentiment que le minimum social commun aujourd’hui au Bénin a encore une valeur?
Je vous remercie encore une fois pour l’invitation, je vous remercie pour ce que vous faites qui est une émission qui a but d’éclairer. Je dois dire, montrer que nous sommes à l’air d’un capitalisme violent et quand on est à l’air d’un capitalisme violent. Ce n’est pas le minimum social qui concerne ça ne préoccupe pas parce que le système capitalisme le système capitaliste avec le libéralisme économique ont peut ont pour but de d’engranger tous les facteurs pouvant permettre la production de la richesse. Donc tous les moyens de production sont saisis et les facteurs conduisant à la richesse sont aussi confisqués, le personnel citoyen, que ça soit le secteur actif, même les actifs à venir, c’est-à-dire les élèves, les étudiants, les apprenants en général, tous sont orientés vers ce capitalisme violent et vers ce libéralisme là, l’ultra libéralisme donc.
Toute la stratégie, toute la mentalité, tous les efforts, toutes les politiques publiques sont au service de ce libéralisme ultra possessif, possesseur, destructeur, colonisateur, et un tel capitalisme détruit l’homme.
Étant à asservir l’homme juste pour ses intérêts personnels ou pour les intérêts d’une oligarchie. Alors de ce point de vue on comprend que dans les pays du global sud, ce capitalisme là est nourri par les produits de rente. Et vous savez, les produits de rente tuent les terres.
Les produits de rente sont des lieux d’esclavage du producteur, de l’ouvrier, et donc on produit les produits de rente, excusez cette tautologie, en vue de la ressource nationale et quand a les ressources nationales qui arrivent grâce aux produits de rente, ces ressources-là sont réinvesties encore au service de ce capitalisme là et donc toutes les infrastructures qui sont construites toute la chaîne industrielle ainsi que la chaîne scientifique sont au service de ce capitalisme violent.
« Révérend père, ce tableau que vous êtes en train de nous présenter ne donne forcément pas la démarche de développement puisque pour la plupart du temps, les gouvernants lorsqu’il s’agit de défendre cette façon de faire, vous diront qu’il faut faire du sacrifice, il faut se sacrifier aujourd’hui pour permettre aux générations futures de pouvoir bénéficier d’un héritage plus florissant,
Je crois que vous êtes suffisamment intelligent pour ne pas gober cette rhétorique-là, vous le savez. Courir après la croissance et parfois même on peut se diriger vers des organismes qui sont prêts à vous fournir les chiffres pour qu’au plan international, on vous voit comme quelqu’un qui produit de bons chiffres et qui produit de bons résultats au plan macroéconomique, mais ce n’est pas vrai quand on est censé, quand on est dans le peuple comme moi, on constate que ce qui se fait au plan étatique, ce qui est au sommet, et d’ailleurs l’Etat, c’est tout le monde hein, c’est tout le monde, ce qui se passe au sommet est différent de ce qui se passe dans le bas peuple. Il suffit de circuler dans Cotonou, les périphéries de Cotonou.
Prenez une journée, visitez les écoles, visitez les CEG publics et vous verrez la situation. Visitez les centres de santé, vous verrez la situation, quand on investit la totalité ou la quasi totalité de ce qu’on a dans l’infrastructure, c’est une très belle chose, les pierres sont belles, elles sont brillantes, elles sont scintillantes, mais l’homme est toujours acteur du développement, l’homme est toujours la pierre angulaire de l’évolution d’une civilisation, parce que vous pouvez avoir des belles pierres et les civilisations vont disparaître. Dans le monde, il a beaucoup de vestiges, des civilisations, des bâtiments, des pierres, mais les civilisations ont disparu. Donc il a un travail à faire d’abord au plan humain. La première stratégie de développement c’est l’éducation, c’est la formation.
Est-ce que les gouvernants ne peuvent pas s’atteler par exemple à offrir à leur communauté les pierres et les religieux comme vous, allez continuer par former l’humain ?
Mais nous ne sommes pas au Congo. Et moi j’appelle souvent ce pays-là comme le pays qui est un péché à Dieu. Parce que ce pays a tellement de richesses naturelles, minières, tout cela mais l’Etat n’existe pas. Si vous prenez 1000 établissements scolaires, l’église a près de 800. Si vous prenez 1000 établissements sanitaires, l’église en a près de 900, mais là, nous sommes dans un contexte congolais, Congo Démocratique où le catholicisme a une grande place, ils sont majoritaires, donc l’église a toute la place, mais dans les autres pays africains, ce n’est pas toujours le cas.
L’église comme institution participe du développement, elle participe développement. L’église a fondé le développement de l’Europe après la 2ème guerre mondiale. L’église a participé au développement, mais l’église n’est pas au devant de la scène politique. L’église n’est pas et ne dirige pas un Etat. L’église est dans la cité au cœur de la société civile, et comme tout citoyen, a la volonté d’apporter ce qu’elle peut apporter,
Il revient donc à l’Etat qui est le pouvoir exécutif de mettre en place des politique publique qui s’incarnent dans le vécu de chaque citoyen, qui s’incarnent dans l’assiette du citoyen, qui s’incarnent dans le corps du citoyen et qui s’incarnent sur tous les terroirs, sur toutes les terres, d’où la décentralisation. Mais de nos jours, la décentralisation est cadenassée et c’est comme si le pouvoir local est exercé par ce même pouvoir exécutif.
Donc dans ce cas, tout ce qui est, tout ce que nous voyons est au service du capitalisme violent, alors que dans un Etat sérieux, dans un pays qui aspire au développement, tous les secteurs ont et bénéficient du même privilège, de la même affection, des mêmes ressources, et tous ces secteurs là sont tout aussi importants.
Je vais dire deux choses ; le pape Paul VI dans son encyclique, «populorum progresso» disait que le nouveau nom du développement c’est la paix, tous les efforts de paix, c’est-à-dire, donner le pain, donner la subsistance, le bien-être, garantir les libertés publiques, les libertés personnelles, les libertés politiques. Garantir la justice équitable, une répartition saine des ressources du pays, le minimum social, tout ça garantit la paix, et ce travail-là, c’est un travail primordial et nécessaire.
La deuxième chose c’est que de plus en plus, dans les pays capitalisés, les peuples se réveillent et ont des actions purificatrices du capitalisme, le phénomène des gilets jaunes en France, c’est cela. Aux États-Unis, l’élection de Trump. Trump est capitaliste, il est libéral, mais pourtant il constitue un espoir pour les couches les plus fragiles, les couches les plus pauvres. Par contre, les démocrates qui sont plus socio-démocrates, eux sont du côté des plus riches, donc c’est pour vous dire qu’aujourd’hui, les enjeux sont des enjeux sociaux, des enjeux qui nous tournent vers les périphéries, vers les plus pauvres, les plus délaissés, les plus fragiles. Et c’est important que nous puissions nous tourner vers cet idéal, et il faut créer vraiment le contexte, le cadre pour que le citoyens soit bien formé, qu’il soit intelligent, qu’il discerne et qu’il prenne son avenir en main.
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RESUME DU CV de l’Abbé Arnaud Éric Aguénounon
Formation académique initiale et ordination
- Études en théologie et philosophie : L’Abbé Aguénounon débute par des études fondamentales en théologie et philosophie, posant les bases solides de sa vocation religieuse et de sa réflexion intellectuelle approfondie.
- Ordination sacerdotale : Il est ordonné prêtre le 10 septembre 2011 pour l’archidiocèse de Cotonou, marquant le début officiel de son ministère.
Perfectionnement académique
- Études spécialisées à l’Université de Bourgogne (France) : Il approfondit ses connaissances en philosophie politique, acquérant des outils analytiques pour aborder les enjeux sociopolitiques modernes.
- Diplômes en relations internationales et sciences de l’éducation : Ces formations enrichissent sa capacité à intégrer des approches interdisciplinaires dans son engagement pastoral.
Premières responsabilités pastorales et pédagogiques
- Formateur au Séminaire Propédeutique Saint-Joseph de Missérété : Il joue un rôle central dans la formation des futurs prêtres, mettant l’accent sur la théologie et la conscience sociale.
- Directeur des études : Il est promu directeur des études au Séminaire Propédeutique, renforçant sa réputation d’éducateur engagé et méthodique.
- Professeur de philosophie politique : Il enseigne cette discipline dans deux grands séminaires, notamment « Saint Paul de Djimè » à Abomey et « Mgr Isidore de Souza » à Ouidah, partageant son expertise avec les séminaristes.
Engagements littéraires et sociaux
- Publication d’ouvrages critiques : L’Abbé Aguénounon s’illustre par ses écrits, dont Le pouvoir du déni, qui offre une critique des dérives politiques et sociales au Bénin.
- Conférencier et penseur engagé : Il intervient régulièrement sur des sujets tels que la justice sociale, la démocratie, et la théologie de libération, enrichissant le débat public.
Responsabilités institutionnelles
- Directeur de l’Institut des Artisans de Justice et de Paix (IAJP) : En 2022, il est nommé directeur de l’IAJP, une organisation qui promeut la doctrine sociale de l’Église et explore les thématiques de justice et de paix.
- Initiatives éducatives et sociales : Sous sa direction, l’IAJP développe des programmes novateurs qui impactent positivement la jeunesse et les acteurs sociaux au Bénin.
Le parcours de l’Abbé Arnaud Éric Aguénounon est marqué par une ascension, intégrant formation académique, engagements pastoraux et responsabilités institutionnelles. Ce cheminement reflète un équilibre entre action concrète et réflexion critique, en phase avec sa vision d’une Église engagée au service du bien commun.