Dans la perspective des élections générales de 2026, le Parti Le Libéral, dirigé par Richard Boni Ouorou, intensifie sa présence sur le terrain pour consolider sa base militante. Alors que l’officialisation de son adhésion à la mouvance présidentielle ne fait plus guère de doute, cette formation politique multiplie les actions de sensibilisation dans les communes. Les 2 et 5 juillet 2025, une délégation du Bureau national a rencontré les militantes d’Abomey-Calavi et de Zè. Ces rencontres ont permis de renforcer la cohésion autour des valeurs du parti. Les femmes Libérales ont exprimé leur soutien au leadership de Richard Boni Ouorou et salué le choix stratégique d’alignement avec la majorité présidentielle.
Depuis plusieurs semaines, le parti Le Libéral sillonne les communes du Bénin pour mobiliser ses militants et militantes. Du nord au sud, les émissaires du Bureau national rencontrent les responsables locaux et organisent des assemblées participatives. L’objectif est clair: expliquer la ligne politique du parti, justifier son repositionnement dans la sphère présidentielle et rassembler autour d’une vision commune pour 2026.
Le mercredi 2 et le samedi 5 juillet 2025, les femmes Libérales des communes d’Abomey-Calavi et de Zè ont marqué un temps fort de cette mobilisation. Dans une ambiance conviviale, elles ont réaffirmé leur attachement au parti et exprimé un soutien sans réserve à leur président Richard Boni Ouorou. Ces femmes, très impliquées dans la vie communautaire et politique de leur localité, ont salué le courage du parti de clarifier sa position.
Le pari d’une adhésion assumée à la mouvance
« Le choix de la majorité présidentielle est un choix de responsabilité, de maturité politique. Nous voulons faire partie des forces qui construisent, pas de celles qui détruisent », a déclaré Victorienne A., une responsable communale du parti lors de la rencontre de Zè. Un message largement repris et applaudi par les militantes, qui disent voir dans cette orientation un moyen de mieux participer au développement local et à la vie de la Nation.
Dans toutes les interventions, le nom de Patrice Talon est revenu comme un référent majeur. Le parti s’inscrit dans la continuité des réformes engagées par le Chef de l’Etat et entend contribuer à leur renforcement. Ce ralliement est perçu non pas comme une compromission, mais comme une contribution stratégique à la stabilité et à l’efficacité gouvernementale. « Nous ne sommes pas là pour applaudir aveuglément, mais pour renforcer les bonnes initiatives », a tenu à préciser cette militante d’Abomey-Calavi.
Une base militante en ordre de bataille
Au-delà des déclarations, les faits suivent : déploiement de comités communaux, relance des cellules de base, formations politiques et planification d’activités locales rythment l’agenda du parti. Les femmes Libérales, véritables fers de lance de la mobilisation, ont promis d’intensifier les actions sur le terrain en faveur du parti et de la majorité. En filigrane, c’est aussi un soutien réaffirmé à Richard Boni Ouorou, actuellement sous mandat de dépôt. Pour nombre de ses soutiens, cette affaire judiciaire ne saurait freiner la dynamique enclenchée. « Notre président est absent physiquement, mais présent dans chaque engagement, chaque réunion, chaque action que nous menons », a déclaré une autre militante.
Loin de la posture d’un parti isolé, Le Libéral se positionne de plus en plus comme un acteur incontournable de la prochaine configuration politique. Avec un congrès national prévu en août 2025, l’intégration à la majorité présidentielle pourrait être officiellement scellée. En attendant, sur le terrain, la mobilisation bat son plein.