La question d’une réconciliation nationale au Bénin divise profondément l’opinion publique. Alors que plusieurs personnalités politiques et figures de la société civile plaident pour un dialogue inclusif, Boni Richard Ouorou s’y oppose fermement. Dans un premier post, il dénonce une manœuvre opportuniste d’anciens politiciens cherchant à retrouver leurs privilèges. Il renforce sa position dans une « Lettre à la jeunesse béninoise », où il fustige une classe politique déconnectée des réalités du peuple. Ses propos ont déclenché une vague de réactions contrastées, entre adhésion enthousiaste et critiques acerbes, illustrant l’ampleur du débat sur l’avenir politique du pays.
NDLR/La question de la réconciliation nationale divise profondément l’opinion publique béninoise. Alors que plusieurs figures politiques et de la société civile appellent à une grande assise nationale, l’analyste politique Boni Richard Ouorou a exprimé dans deux publications son rejet catégorique de cette démarche, qu’il juge opportuniste et inutile. Selon lui, cette initiative ne viserait qu’à redonner du pouvoir à une élite politique déchue, sans réelle considération pour les préoccupations des Béninois. Ces propos ont déclenché une avalanche de réactions parmi les internautes, entre soutiens enthousiastes et vives contestations. Faut-il une réconciliation au Bénin ? Cette interrogation révèle des tensions profondes, tant sur la vision du pouvoir que sur les attentes de la jeunesse face à l’avenir du pays.
Un rejet frontal de la réconciliation : l’argumentaire de Boni Richard Ouorou
Dans son premier post, Boni Richard Ouorou rejette l’idée d’une réconciliation nationale en dénonçant une tentative de récupération politique orchestrée par des figures de l’ancienne classe dirigeante. Pour lui, ces politiciens, évincés du pouvoir, cherchent avant tout à revenir sur le devant de la scène, non pas pour servir le peuple, mais pour retrouver leurs privilèges perdus. « Lorsqu’un.e politicien.ne est écarté.e de la scène politique et ne parvient pas à accepter cette situation, elle (il) se tourne vers l’opposition et clame un besoin de réconciliation. Réconciliation avec qui, exactement ? »
Il insiste sur le fait que les véritables préoccupations du pays – le chômage, l’inflation, l’éducation et la santé – ne seront pas réglées par des négociations politiciennes. Dans sa seconde publication, intitulée « Lettre à la jeunesse béninoise », il adopte un ton plus offensif en exhortant les jeunes à refuser de se laisser instrumentaliser. « Ils comptent sur vous pour descendre dans la rue, pour faire le sale travail qui leur permettra de retrouver des privilèges, tout en vous abandonnant à votre sort. » Ce discours, tranchant et direct, vise à réveiller une jeunesse qu’il estime manipulée par une classe politique qui a toujours su se maintenir au pouvoir en jouant sur les émotions collectives.
Des soutiens fervents : « Nous refusons d’être manipulés »
Pour une partie des internautes, les propos de Boni Richard Ouorou sonnent comme une vérité crue que peu osent dire à voix haute. Ils saluent son courage et son indépendance d’esprit face à des figures politiques qu’ils jugent dépassées.
Fortuné Agassounon : « Quand les élections s’approchent, le terme jeunesse devient l’esthétique de la manipulation et de la supercherie politique sur fond de pression psychologique dont l’ultime but est l’accession au pouvoir. »
Codson Codson : « Nous devons rester alertes face à ces messieurs ventripotents qui ne souhaitent en aucun cas le bien-être de la jeunesse béninoise. »
Christ Sikirou : « La jeunesse ne doit plus être une variable d’ajustement. Trop souvent, nous avons été des instruments plutôt que des acteurs. Il est temps que cela change. »
Ces soutiens traduisent une lassitude généralisée vis-à-vis de la classe politique béninoise, perçue comme égoïste et détachée des réalités du peuple. Pour eux, la réconciliation ne sert qu’à recycler les mêmes figures politiques, au détriment d’un réel renouvellement.
Les voix dissidentes: « Oui, le Bénin a besoin d’une réconciliation »
Face à cette contestation, de nombreuses voix s’élèvent pour défendre l’idée d’une réconciliation nationale. Pour ces intervenants, nier la nécessité d’un dialogue est une forme de déni politique dangereux.
Me Fatiou Ousman critique la position de Ouorou en soulignant que le climat politique actuel est marqué par des divisions profondes : « Ne pas voir que la gestion autoritaire de notre pays depuis 2016 a fracturé notre vivre ensemble relève d’un choix politique dont les porteurs auront la responsabilité. »
Eric Agoua insiste sur le fait que toutes les voix doivent être entendues pour reconstruire un Bénin inclusif : « Nous aurons besoin de tous ses fils, même si c’est pour les mettre à la touche, pourvu qu’ils soient présents. »
Michel Kodjori voit dans la réconciliation une opportunité de revisiter les fondements politiques du pays : « Une assise nationale permettrait de faire le bilan des impacts des décisions issues de la Conférence nationale de 1990 et d’envisager une politique nationale de progrès. » Pour ces partisans de la réconciliation, le pays ne peut avancer sans régler les différends passés. Les tensions issues des exclusions électorales, des emprisonnements et des exils politiques doivent être abordées pour restaurer un climat politique plus apaisé.
La jeunesse entre deux feux: rejet des anciens, mais manque d’alternative claire
Si la critique des élites politiques est largement partagée, beaucoup d’internautes s’interrogent sur l’alternative que propose Boni Richard Ouorou. Certains dénoncent même une posture populiste, plus axée sur la dénonciation que sur la construction d’une voie politique nouvelle.
El AJ accuse Ouorou d’être trop dans la critique sans offrir de solution concrète : « Vous dites que ces anciens sont mauvais, mais vous, que proposez-vous ? »
Orou Goura Bah Dimon l’accuse de chercher à se positionner politiquement en attaquant les figures établies : « Il y a 3-4 ans, Talon faisait l’objet de vos critiques. Aujourd’hui, vous changez de ton. »
Luck Oba estime que la réconciliation est un passage obligé pour reconstruire une démocratie saine : « Il faut ces anciens pour porter ce combat, car ils sont les seuls qui peuvent encore parler librement sans craindre d’être arrêtés. »
Ces interrogations montrent que la jeunesse béninoise est en quête d’une véritable alternative politique. Si le rejet de l’ancienne classe politique est unanime, beaucoup déplorent l’absence d’un mouvement structuré capable d’incarner un changement réel.
Une fracture politique loin d’être résolue
Le débat autour de la réconciliation nationale révèle une fracture profonde au sein de la société béninoise. D’un côté, une partie de la jeunesse exprime une défiance totale envers l’ancienne élite politique, accusée d’instrumentalisation et d’égoïsme. De l’autre, certains estiment qu’une réconciliation est inévitable pour reconstruire la cohésion nationale et éviter que les blessures du passé ne se perpétuent. Au-delà des désaccords, une réalité demeure : la jeunesse béninoise attend un projet politique nouveau, crédible et tourné vers l’avenir. La question est désormais de savoir qui portera cette ambition et avec quels moyens. Le débat reste ouvert.

LE PREMIER POST DE Boni Richard Ouorou
Je lis que le Benin a besoin d’une table ronde et de réconciliation et j’en rage !
Pendant ce temps, vous constaterez avec moi que nos élèves sont ignorant.e.s même des éléments fondamentaux concernant leur propre pays, comme la superficie du Bénin ou le nom de sa capitale économique. Lorsque leur est posée la question sur leur futur métier, leur réponse se limite à des ambitions vagues, telles que devenir ministre. Pendant ce temps, nos politiciens, dépourvus de vision, prônent une réconciliation nationale dont le Bénin serait, selon eux, en besoin pressant.
À quel point en sommes-nous réduits à ça ? Lorsqu’un.e politicien.ne est écarté.e de la scène politique et ne parvient pas à accepter cette situation, elle (il) se tourne vers l’opposition et clame un besoin de réconciliation. Réconciliation avec qui, exactement ?
Cette démarche peut-elle réellement résoudre des problèmes cruciaux tels que l’inflation, le chômage, l’éducation et la santé ? Il est déplorable de constater que ces individus n’ont rien appris d’autre que l’art de se maintenir au pouvoir et de naviguer le monde politique.
Le Bénin doit impérativement se réinventer.
Excellent week-end
Boni Richard Ouorou
LE DEUXIEME POST DE Boni Richard Ouorou
Lettre à la jeunesse béninoise
Cher.e.s jeunes, Béninoises et Béninois
Aujourd’hui, je m’adresse à vous avec une profonde indignation face à la supercherie orchestrée par une classe politique qui, par son opportunisme, trahit notre avenir.
Les anciens politiciens, ceux qui ont jadis occupé des postes de pouvoir et ont profité de notre confiance, s’assemblent aujourd’hui non pas pour le bien du pays, mais pour leurs propres intérêts égoïstes. Ils se rassemblent une fois de plus pour hypocritement penser à leurs enfants. Des fils et filles à papa qui ne savent pas aller au charbon mais veulent avoir des postes politiques prestigieux, des voitures, chauffeurs et dormir dans de grosses villas climatisés tout ça au frais de la princesse.
Pour ça, ils osent revendiquer un colloque pour la réconciliation nationale, alors que notre nation ne souffre d’aucun problème de réconciliation. Leur objectif est clair : revenir sur le devant de la scène, retrouver les privilèges qu’ils ont perdus et assurer un avenir doré à leurs enfants, tout en méprisant les véritables préoccupations de notre génération.
Rappelez-vous des paroles d’Adrien Houngbédji lorsqu’il traitait devant Patrice Talon, tel un vulgaire courtisan devant un roi, le prédécesseur de ce dernier l’ancien Yayi Boni, de « personne désordonnée sans vision ». Aujourd’hui, cet homme, poussé par ses propres intérêts, s’allie avec celui qu’il a jadis vilipendé, cherchant à faire pression sur le président Patrice Talon pour modifier les lois électorales qu’il a lui-même contribué à instaurer. Cela montre à quel point leurs promesses de changement ne sont que des mots vides, destinés à manipuler une jeunesse en quête de dignité mais parfois naïve dans son élan.
Alors que vous luttez quotidiennement contre l’inflation, le chômage et la précarité, ces politiciens ne se soucient guère de vos réalités. Ils comptent sur vous pour descendre dans la rue, pour faire le sale travail qui leur permettra de retrouver des privilèges, tout en vous abandonnant à votre sort. Ils n’ont jamais levé la voix contre l’insécurité qui gangrène le nord notre pays, ni pour défendre ceux d’entre vous qui, entre 2019 et 2021, en cherchant à défendre des idéaux, se sont retrouvés emprisonnés et condamnés à une vie de désespoir.
Alors que des journalistes ont perdu leurs emplois en faisant leur politique et qu’ils n’ont pas été capables d’être ferme sur ces décisions de la HAAC dont plusieurs sont arbitraires.
Il est temps de dire stop. Non seulement à ces manœuvres manipulatrices, mais aussi à cette classe politique criminelle qui n’a aucune conscience patriotique. Nous ne pouvons plus permettre que nos rêves et notre avenir soient sacrifiés sur l’autel de leurs ambitions personnelles.
La jeunesse béninoise, réveille-toi ! Ne laisse pas ces anciens politiciens te berner une fois de plus. Unissons-nous pour bâtir un Bénin où nos voix comptent vraiment, où nos luttes sont entendues, et où notre avenir est entre nos mains.
Pour plusieurs, ils ne sont pas opposés parce que vous ne mangez plus à votre faim. Ils sont opposés parce que leurs privilèges sont interrompus. « Si ça ne tenait qu’à moi, ils ne les auront plus. »
Répétez ceci dans vos têtes chères amies jeunes.
Avec force et détermination,
Boni Richard Ouorou
Président du mouvement libéral
Benin
LES REACTIONS :
Quand les élections s’approchent, le terme jeunesse devient l’esthétique de la manipulation et de la supercherie politique sur fond de pression psychologique dont l’ultime but est l’accession au pouvoir. Personne ne pense à la jeunesse de ce pays . Tout le reste est kpaflotage.
Vouloir réduire la question de la nécessité de retrouver la concorde nationale à un sujet politicien brandi par la vieille classe politique est aussi réducteur que maladroit Cher Richard. Ne pas voir que la gestion autoritaire voire tyrannique de notre pays depuis 2016 a fracturé notre vivre ensemble et fragilisé nos institutions relève d’un choix politique dont les porteurs auront la responsabilité. Vouloir faire fi de ce que les lois scélérates votées par une assemblée monocolore et récemment par la majorité présidentielle ont pour vocation d’exclure, évincer et verrouiller le processus électoral, relève aussi d’une option politique suicidaire. Les morts causées par la répression criminelle des manifestants des libertés, les exilés, les procès politiques par un monstre juridictionnel dit CRIET, l’emprisonnement massif des opposants politiques, de journalistes, de syndicalistes, d’étudiants… Tout cela ne peut pas être balayé d’un revers de main comme si rien ne s’était passé. Patrice Talon a cassé notre dynamique sociale et institutionnelle. Il l’a fait sciemment. Il poursuit cette casse avec détermination. La nécessité de nous retrouver pour fixer les responsabilités, réparer les torts et redéfinir notre vivre ensemble n’est pas juste une lubie des anciens hommes politiques. Je partage cette idée. Et je ne suis pas de ceux qui sont visés par cette sortie.
Je finis en disant que cette démarche nécessaire n’empêche évidemment pas de prendre à bras le corps les préoccupations de la jeunesse que sont la formation, l’apprentissage, l’emploi, l’accès aux ressources et…
Bienvenue Kodjegbe à Monsieur Fatiou Ousman ne serait-il pas mieux que ce combat d’assise nationale soit une initiative émanant de vous et d’autres cadres de votre mouvement « Génération AÏVO » et d’autres mouvements de Jeunes ? Ne serait-il pas mieux d’être sur le terrain vous même pour des plaidoyers d’une assise que de voir nos pépé l’être.
Pour finir monsieur Fatiou, à la date d’aujourd’hui combien d’action ou d’initiative avez vous à l’endroit de la jeunesse béninoise. C’est possible que je peux ne pas en connaître.
Boukari Alassane à Fatiou Ousman Merci bcp,
Kindji Giscard à Fatiou Ousman une bière là où tu es.
Arcadius Godlike Bamigbotche à Fatiou Ousman bien dit maître
Salami Kamal à Boni Richard Ouorou La politique au Bénin j’ai compris une chose elle est un jeu d’intérêts où ceux qui critiquent aujourd’hui, seront les premiers à applaudir demain, dès qu’ils y trouveront leur part.Mais jusqu’à quand allons-nous accepter ce cercle vicieux ? Si nous voulons un véritable changement, ce n’est pas en changeant les visages, mais en changeant les bases mêmes de la politique béninoise. Apportons du nouveau, du jamais vu. Parce qu’au Bénin, tout le monde sait qu’en politique, l’argent est roi. Et tant que tu n’as pas de quoi nourrir celui qui a faim, tu n’as aucune chance de le convaincre.Mais cela doit changer. Il est temps que nos politiciens comprennent que le peuple béninois a mûri. Nous ne voterons plus pour de l’argent, mais pour des idées, des actes et des actions concrètes. Pas celles qu’ils promettent une fois au pouvoir, mais celles qu’ils posent avant même d’y accéder.Le temps de l’éveil a sonné. Soit vous incarnez le changement, soit vous serez balayés, même avec tout votre argent.
Notre nation ne souffre d’aucun problème de réconciliation ?????
Waooh ! Que la quête du pouvoir peut nous rendre amnésique. Désolé Monsieur vous êtes pareille
Codson Codson : Je viens de lire avec grand intérêt ce poste de notre cher Boni Richard Ouorou à qui non plus je ne doute de sa sincérité quand il dénonce ce privilège que nos anciens politiques seraient entrain de vouloir perpétuer. Nous devront en effet rester alerte face ces messieurs ventripotants qui ne souhaitent en aucun cas le bien être de notre jeunesse beninoise. Aucune situation actuelle au Bénin ne nécessite une quelconque assise de réconciliation si ce n’est leurs propres turpitudes voir leurs intérêts égoïstes. Nous ne devront pas nous associer à cette entreprise d’enfumage perpétuel de notre pacifisme Béa. Enogh is enoght. We must fyte.
Rose Assa : Dans le même temps, l’on ne doit pas dédouaner le système qui a réduit les jeunes à ce qu’ils sont aujourd’hui. Être capable de prendre même 5.000f pour bourrer les urnes est déplorable et ignoble. Si un jeune qui a eu son BAC et a pu avoir la licence se laisse berner comme ça, vous devriez vous poser les vraies questions. Moi je pense qu’il faille balayer cette vieille classe politique de Soglo en passant par Houngbedji, Talon pour finir sur Amoussou. Si ces vieux ont toujours leur mots à dire dans la politique béninoise, les mêmes causes vont toujours produire les mêmes effets. La preuve que lorsque le président Talon est arrivé, il n’avait pas le choix que de faire avec eux. Les preuves sont là.
Frédéric Zounmenouu : voilà le sujet sur lequel on sait entretenu la dernière fois quand on s’est rencontré. Nous avons encore du pain sur la planche. Demain n’est pas la fin. Tristement triste
Eric Agoua : C’est pas mauvais comme idée mais pour une unité nationale pour bâtir le pays,nous aurons besoin de tous ses fils même si c’est pour les mettre à la touche, pourvu qu’ils soient présents .Faisons table rase du passé pour la quiétude de nos ancêtres. Personne ne vient en politique pour le plaisir de son prochain. Les paroles électorales à tout vent ne marcheront plus.Le béninois est aguerri et aura toujours besoin de la touche de ces anciens à mon humble avis. Restons sereins et continuons dans nos démarches sans regarder dans le rétroviseur. Le retour des exilés et prisonniers politiques est un acte primordial pour la construction de notre nation. Du vieux au jeune, chacun a droit à son mot je crois.
Christ Sikirou : Le message de Monsieur Boni Richard Ouorou traduit un sentiment partagé par de nombreux jeunes Béninois : une lassitude face aux jeux de pouvoir d’une classe politique qui semble davantage préoccupée par ses privilèges que par l’avenir du pays. Cette frustration est légitime. Mais au-delà de l’indignation, une question cruciale se pose : quelle alternative construisons-nous ?
Nous ne devons plus être une simple variable d’ajustement dans les calculs politiques des uns et des autres. Trop souvent, la jeunesse est appelée à descendre dans la rue pour défendre des causes qui, une fois abouties, ne lui profitent jamais. Trop souvent, nous avons été des instruments plutôt que des acteurs. Il est temps que cela change.
Oui, dénoncer les manipulations politiciennes est essentiel. Mais cela ne suffit pas. Nous devons bâtir notre propre force, nos propres espaces d’influence, notre propre projet de société. Cela passe par l’éducation, l’entrepreneuriat, la maîtrise des outils numériques et économiques, et surtout, la participation active aux débats et aux décisions.
Le Bénin de demain ne se construira ni avec les anciennes querelles politiciennes ni avec un rejet systématique des institutions. Il se construira avec des idées nouvelles, des initiatives audacieuses et une jeunesse unie, responsable et engagée.
Alors, plutôt que d’être de simples spectateurs, faisons partie de la solution. Le pouvoir ne se donne pas, il se prend. Que faisons-nous aujourd’hui pour prendre en main notre propre destin ? Le débat est ouvert. La jeunesse béninoise doit se lever, mais cette fois, pour elle-même.
El AJ : On dirait le porte parole de la mouvance qui parle. Il n’y pas d’anciens dans la mouvance ? Arrêtez avec vos textes à plaire en dénigrant les autres. Ils sont plus populaire et ont du poids que vous. Eux ils ne font pas ce qu’il faut à vous entendre et vous alors? Qui vous empêche ? Allez défendre ces gens. Ces acteurs anciens ou pas, nous on les aime. Vous ne ferez pas le tiers de ce qu’ils font puisque c’est du déjà entendu tout ça. Et dire que ces gens ont besoin de revenir au devant pour leurs enfants, c’est faux. C’est une insulte à la limite au peuple, à prendre les béninois pour des ignorants, c’est de la manipulation. Ce peuple est suffisant mature. Je n’ai jamais entendu eux mentionner votre nom. Pardonnez, j’ai lu hier ce que vous aviez écrit mais ce n’est pas la bonne option. Ils ont fait, dit plus que vous. Celui qui n’a jamais traversé la rive ne se moque pas de celui qui se noie. Rentrer dans la politique car vous essayez de faire votre entrée qui ne passe pas encore. Le poids de chacun d’eux, avez-vous le quart? Même le président actuel continue de les rencontrer par moment. Est-ce à croire que si les exilés ne rentrent pas et salir le nom de ces gens, vous y trouverez une place. La population est partagé entre ces acteurs. Dans une part de chaque population il y a tous ces acteurs. Apprenez d’eux et leurs erreurs, nul n’est parfait, mieux qu’en pensant qu’en les salissant, vous aurez la porte ouverte non. Vous étiez où quand eux étaient sur terrain en faisant de leur mieux? Même demain, si on vous donnait le pouvoir c’est à croire que tout sera rose. Eux ils ont fait des gens et vous ?
Luck Oba : Monsieur le président,vous êtes dans un déni de la réalité, notre pays a bel et bien besoin de réconciliation,de dialogue national,de Pardon entre les filles et fils de ce pays et il faut des gens de la trempe de ces anciens qui au passage ont certainement commis des fautes , des erreurs par le passé pour porter une telle initiative .il faut ces anciens pour porter un tel combat, car ils sont les seuls qui peuvent encore parler librement dans ce pays sans craintes d’être présenté devant la criet.
Nul n’est saint, même pas vous aussi.chacun à un côté sombre qu’il porte en lui.
C’est le régime actuel, qui nous a bien révélé le fils à papa .que vous dénoncé,n’en n’avez vous pas conscience ???
El AJ à Luck Oba très bien merci. J’aimais bien les propos de ce monsieur mais depuis un certains temps je ne le comprends plus. Tu ne veux pas des anciens et si un nouveau te dérange quand toi tu seras là donc tu seras prêt à le balayer. Franchement je pense qu’il doit prendre un conseiller en image et communication pour ces sorties.
Herm Joie Koumedo : Le défi de la jeunesse béninoise face aux enjeux des élections générales de 2026 pour un maintien parfait de la Paix.
**Le défi de la jeunesse béninoise face aux enjeux des élections générales de 2026 pour un maintien parfait de la paix*
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Les élections générales de 2026 au Bénin représentent un tournant décisif pour la consolidation de la démocratie et la préservation de la paix. La jeunesse béninoise, qui constitue une grande partie de la population, joue un rôle crucial dans le maintien de la stabilité du pays. Toutefois, elle fait face à plusieurs défis dans un contexte marqué par des tensions politiques, la montée des discours haineux et la manipulation médiatique.
1. *Les enjeux des élections générales de 2026*
Les élections de 2026 sont porteuses de plusieurs enjeux majeurs :
Préservation de la démocratie : Garantir un processus électoral libre, inclusif et transparent.
Lutte contre la désinformation : Le développement des réseaux sociaux facilite la diffusion de fausses informations, pouvant provoquer des conflits.
Participation citoyenne : Encourager un taux de participation élevé, en particulier parmi les jeunes, pour assurer une représentativité réelle.
Consolidation de la paix et de l’unité nationale : Éviter les violences électorales et promouvoir un climat de tolérance.
2. *Les défis de la jeunesse béninoise*
a) *L’éducation civique et politique*
Beaucoup de jeunes manquent de formation sur leurs droits et devoirs citoyens. Il est essentiel de renforcer l’éducation civique afin qu’ils puissent jouer un rôle actif et responsable dans le processus électoral.
b) *La manipulation politique et médiatique*
Les jeunes sont souvent la cible de propagandes visant à les diviser sur des bases ethniques, partisanes ou religieuses. L’enjeu est donc d’encourager l’esprit critique et la vérification des informations avant de relayer des contenus.
c) *Le chômage et la précarité économique*
La précarité économique rend certains jeunes vulnérables aux influences des hommes politiques qui pourraient les utiliser à des fins de violence électorale. Il est nécessaire de promouvoir des alternatives économiques solides pour éviter ce phénomène.
d) *La mobilisation pour la paix et la cohésion sociale*
Les jeunes doivent être au cœur des initiatives de sensibilisation à la non-violence et au dialogue intercommunautaire. Ils peuvent jouer un rôle clé dans la médiation en cas de tensions préélectorales ou post-électorales.
3. *Quelles solutions pour un engagement positif de la jeunesse ?*
Renforcement des programmes d’éducation citoyenne : Sensibilisation aux droits et devoirs électoraux via les écoles, universités et organisations de la société civile.
Promotion de la paix à travers les réseaux sociaux : Encourager les jeunes influenceurs et leaders d’opinion à diffuser des messages d’unité et de cohésion sociale.
Création d’opportunités économiques : Encourager l’entrepreneuriat et l’accès à l’emploi pour réduire la vulnérabilité économique des jeunes face aux manipulations politiques.
Dialogue intergénérationnel et intercommunautaire : Favoriser des cadres d’échange entre jeunes, autorités et acteurs politiques pour garantir un climat électoral apaisé.
*Conclusion*
La jeunesse béninoise détient un pouvoir immense pour influencer positivement les élections de 2026 et assurer un climat de paix durable. En surmontant les défis liés à l’éducation civique, à la désinformation et à la précarité économique, elle peut jouer un rôle déterminant dans la consolidation de la démocratie et l’unité nationale. L’implication des institutions, des médias et de la société civile est indispensable pour accompagner cette dynamique et garantir des élections pacifiques et inclusives.
*Faliou BANI SEKO*
Orou Goura Bah Dimon : Dites juste que vous êtes désormais avec le pouvoir en place sinon ce n’est pas aujourd’hui qu’on vous ait connu. Il y a de cela 3 ans à 4ans , Talon faisait l’objet de vos critiques et analyses ce n’est pas aujourd’hui que vous allez nous faire croire qu’il est un ange au même moment où il fait souffrir mes parents au Nord. Là où s’arrête votre liberté c’est là commence celle des autres. Laissez les autres tranquilles
Blèmile Le Briand : J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre message cher président Boni Richard Ouorou, Vraiment, j’ai aimé votre manière de voir les choses. Si seulement la jeunesse que nous sommes nous pouvons prendre conscience, tout ces désordres cesseront.
Dieu veille sur vous et sur le Bénin. Agréable semaine à vous cher président
Sabi Daré Orou Benon : Pour qui roule vraiment ce Monsieur? A vous entendre, Nous devons laisser le système sanguinaire de Talon continuer ? Ou bien quel model vous nous proposez pour sortir de ce merdier. Soit vous roulez pour talon, ou bien vous le fait pour vous même, mais pas pour le peuple. Ne nous embrouillez pas!!
Luc Hounkponou : Un homme qui court dans les jupons de sa femme ne peut rien apporter de positive pour un peuple opprimé. Mr Richard n’a pas vu le régime en place tailler tout doucement les pattes pour arracher toute la zone côtière de Cotonou en passant par Tokpa Gandhi jusqu’à Ouidah. Un régime toxique qui de manière progressive et délicate entrain de prendre la ville de Cotonou ne dit rien à Mr Richard. Nous n’avons pas encore fini avec la trahison de 2016 et c’est un opportuniste qui se prépare.
Eugénie De Medeiros : Monsieur Orou, vous pensez que tel que le code électoral se présente, vous pouvez vous présenter aux élections présidentielles de 2026 librement ? Je vois que votre ambition c’est d’être président de ce pays. A moins que vous vous alliez avec les partis BR ou UPR pour trouver parrainage. Chacun cherche son intérêt dans tout ce qu’il entreprend.
Abdul Kader Billa : Donc le pays na pas besoin de réconciliation ?
Que dieu vous pardonne dans ce mois de carême. Alors vous être pire plus que ceux qui qui son la aujourd’hui. Donc nous sommes aveugle on ne voir pas. Nos parent souffre de leur propre récolte agricole tu parle on t’envoie en prison et la seul chose que l’on peut faire et être libre c’est de faire l’éloge du roi. Désolé pour vous on verra bien.
Dos Dos : La jeunesse béninoise devrait même croiser les bras, au point de laisser les politiciens faire leur jeux,
Parfois nous votons et nos voix ne comptent pas, et si elles comptaient des fois, ceux pour qui nous nous sommes battus, profitent avec leurs enfants tout simplement.
Agboton Calex Alexis : Merci Monsieur le président pour ce beau texte. Toutefois, je dois dire bien que beau ,il souffre d’honnêteté. Vous ne pouvez pas dire que ce code est super au point d’aller aux élections avec. Puisque c’est ce que vous tentez dire. Si les présidents yayi et HOUNGBEDJI se voyent afin de négocier quelques,cela devrait être applaudi même si on les incrimine. Vous parlez de la jeunesse, quelle jeunesse voulez-vous pour la négociation ? Jeunesse que nous connaissons tous là. Vous appelez la jeunesse à ne pas être bernée par les anciens politiciens (yayi et HOUNGBEDJI) , j’aurais voulu que vous dîtes plutôt les politiciens. Puisque c’est le mode de vie de tous les politiciens et d’ailleurs de tout le monde. Mon intérêt et celui de mon entourage d’abord. . Même gouvernement actuel, rien que des vieux,si vous venez ça sera la même chose. Aimons-nous la vérité
Bidossessi fidèle katakenon : Publications quand on cherche nomination de dernière minute Ministre conseiller aux affaires économiques
Tèssi Juste Dossou : La diversion…la diversion et la diversion.
Mauriac Azoua : Opposition qui n’existe que quand il y a élections… à bas!
Dahoun Dakoudi Franck Arnaud : Pour une fois je suis d’accord avec vous pour le Fran parler
Gbémahloué Gamèli Marcel : Vous êtes bon
Oscar Hountada : Je dis personne je le répète personne ne pense à cette jeunesse que elle même. Nous vous attendons toujours sur ce point.
À la veille des élections on met le mot jeunesse devant pour la berner.
Ékpé mon la jeunesse elle même sait qui est contre elle et qui est avec elle.
La jeunesse est fatiguée avec le même discours.
Ékpé bi gbidigbidi
Issa Tairou : Merci beaucoup cher président pour ce message très fort à l’endroit de tout le peuple béninois. Le développement du Bénin doit continuer .Plus jamais de passé honteux en quête du pouvoir pour ce pays. Nous voulons voir le Bénin hissé dans le rang des pays développés et cela est irréversible.
Adjimon Richard Agonma : Bonjour cher président. J’ai lu votre texte avec une attention soutenue. Alors dans le cas d’espèce et avec tout ce qui se passe dans le pays aujourd’hui,vous nous proposez quoi concrètement pour conjuguer du passer tous ces mots qui freine le développement du pays ? Et que pensez-vous faire pour faire sortir la jeunesse de ce fardeau?
Maliky Moussa : Vous ne pouvez pas dire qu’à un certain niveau qu’il n’y a pas des couacs qui méritent qu’on s’asseoir pour corriger.
Gustave Chabilakoun : Ça je n’aime ça . Honnêtement j’aime cette façon de vous de voir les choses. La politique axé sur les règlements personnels plutôt que de l’intérêt général du peuple. Il faut qu’on fasse un pas en avant. Je fais pas de la politique mais il faut qu’on fasse un pas en avant.
Pierre Tiando : «Si ça ne tenait qu’à moi, ils ne les auront plus »
Merci Président pour ce message fort
Martin Sègodo Sodjinou : Il n’y a rien qui ne soit pas guider par l’intérêt. Les collèges amis d’hier ennemis aujourd’hui à cause des intérêts et les collègues ennemis aujourd’hui, amis de demain. Ainsi va la politique dans le monde. Le comble est qu’ils vont vont vous exploiter pour se faire place
Christophe Tossou « La politique est un jeu de passions mettant aux prises des parties d’intérêts opposés » disait Nicolas
Asaré Yao Richard Ahouedoke : À lire ce poste je me suis posé beaucoup de questions, est-ce que cette génération est prête vraiment à arracher son destin de la main de ces opportuniste éternelle ? Il urge que chacun de son côté joue un rôle primordial pour écarté ces vieux vautours qui prime l’intérêt particulier au détriment du général.
Quant-à vous cher président Boni Richard Ouorou que rien ne vous détourne de la bonne voie…
Yélian Hass : Aucun de vous ne travaille pour la jeunesse le reste c’est chacun pour soi et DiEU pour tous. Juste de bels discours.
Boris Acakpo : Chaque pâtir politique a sa vision de faire la politique
Thierry Gbakada : La politique au Bénin, c’est la classe des vétérans, qui ne veulent rien laisser aux jeunes
Charles Rutrass Hounbako : Merci monsieur pour vos conseils
Michel Kodjori : Une assise nationale n’est pas mauvaise en soit, elle permettra de faire le bilan des impactes de la mise en œuvre des décisions issues de la conférence nationale de 1990 puis d’envisager de façon participative une politique nationale de progrès et de développement socioéconomique respective de la personne humaine.
Sinou Zinsou Ange : Mon président Libéral Boni Richard Ouorou
Force à vous et que le bon Dieu veille sur vous ainsi que les jumeaux
Ets Ism : C’est une pure vérité que Dieu vous bénisse
Lamouri Sibo : Et qui travaille pour la jeunesse finalement ???
Babatoundé James Akanwo : Simplement merci
Romuald Tchala : Le temps est un grand maître, il règle bien de choses.
Marcel Djogbenou : Vous êtes tout simplement un ange parmi les humains
Un digne Béninois soucieux de la jeunesse. Vive le Libéral
Nouh Nbs Sidi : Est-ce que vous ne voulez pas « sortir dans notre dos » par hasard? Je me suis toujours demandé comment pensez-vous obtenir les parrainages afin que vous puissiez vous présenter aux élections présidentielles? … le Pr vient de dire que son dauphin ne devrait pas être issu ni de sa famille, ni de son clan… J’essaie de faire le lien avec votre publication. Certes il y a cette part de vérité dans votre publication mais tout est possible sur ce terrain politique.
Kanda L’infalsifiable : J’aurais voulu que vous descendez dans les pour expliquer tout ceci aux jeunes
Odoubi Carmel : Je ne donne aucun avis propre , je veux lire la réaction des abonnés au Mouvement Libéral Simplement.
Clapeyro Hercules : Apparemment la visite à la GDIZ à glo serait entrain de changer la position des gens.
Mahouna Ronald Sodohoue : Si je réponds sa pourrait me créer de problème. Donc je passe mais avant j’ai une chose seulement à dire. Coller nous la paix, on est assez mature pour savoir ce qu’on veut de ce qu’on ne veut pas. Cordialement.
Modeste Ahougbenou : Prêchez pour votre parti politique et laissez les autres aussi faire la politique à leur manière. Vous allez nous dire que vous ne visez pas votre intérêt aussi ? Les bébés en politique tomberont dans votre message de Diversion.
Kanda L’infalsifiable : Jeunesse de mon pays,
Ceux-là n’ont plus rien à nous apporter. Ils ne pensent qu’à eux ,à leurs enfants et petits-enfants qui ne sont jamais allés au charbon comme nous autres. Nous devons cesser d’être leur chair à canon médiatique, corvéables et malléables comme un cheval bridé à l’aide d’un mors.
Jaures James Sogbossi à Boni Richard Ouorou : approuvez vous le code électoral actuel dans son état ? Pensez vous que ce code mérite des changements?
Herv Sewanou : Tous les politiciens sont les mêmes pas de différence aucun de vous ne travaille pour la jeunesse